Visite de la classe de CE1 au musée des Beaux-Arts de Rennes

Mardi 4 avril 2023

« Voyage à travers les siècles »

Mardi 4 avril 2023, nous sommes allés faire une visite guidée au musée des Beaux-Arts de Rennes. Nous avons étudié six tableaux :

 Tableau N°1 : « Saint Luc peignant Marie », tableau peint par MAARTEN VAN HEEMSKERCK en 1550 :

Il y a 3 personnages. Luc peint un portrait de Marie et de son fils Jésus. On sait que c’est Luc car il y a un taureau à ses pieds, qui est son animal-totem. A cette époque, on ne savait pas bien peindre des bébés alors ils leur peignaient des corps qui ressemblaient à des hommes. Le perroquet est un animal d’Amérique. Le peintre l’a peint ici car c’est l’époque où l’Amérique a été découverte. Il y a aussi un globe et des livres sur le sol qui représentent les grandes découvertes de l’époque. Au fond, on voit un sculpteur qui est au travail.

 Tableau N°2 : « Persée délivrant Andromède », tableau peint par Paul Véronèse en 1580 :

Andromède est une princesse. Elle est prisonnière par des chaînes qui sont accrochées à un rocher car sa mère a mis Poséidon en colère. Poséidon est le dieu de la mer. Il y a un monstre dans l’eau. Il veut manger Andromède. Persée est amoureux de la princesse. Il vient la délivrer. Il a une épée dans la main pour tuer le monstre. Il a des petites ailes sur ses bottes et son chapeau. A la fin de l’histoire, Persée a réussi à la sauver et ils se sont mariés.

 Tableau N°3 : « Le nouveau-Né », tableau peint par Georges de La Tour en 1646-48 :

Sur le tableau, il y a Anne, Marie et Jésus. Marie est la maman de Jésus et Anne est sa mamie. Marie a pris Jésus dans ses bras. Il est emmailloté dans un drap. Il fait très sombre dans la pièce car à cette époque, il n’y avait pas encore d’électricité. Pour éclairer le bébé, Anne a pris une bougie dans ses mains. Le bébé ressemble plus à un bébé que sur le premier tableau.

 Tableau N°4 : Statue équestre de Louis XIV, statue réalisée par Antoine Coysevox en 1788 :

C’est une statue en bronze. Elle représente Louis XIV sur son cheval. On l’appelle le roi soleil. On sait que c’est lui car il y a des soleils et des fleurs de lys sur son habit. Il porte une perruque. Il est habillé comme un soldat. Il se tient droit et fier sur son cheval pour montrer qu’il est fort et qu’il est le roi. On sait que le cheval court car la patte du cheval est levée, sa crinière vole un peu et la perruque vole aussi. Il y en avait une plus grande à Rennes, sur la place du Parlement mais elle a été fondue à la révolution pour en faire des boulets de canon.

 Tableau N°5 : « Les périssoires, tableau peint par Gustave Caillebotte en 1878 :

Il y a deux hommes qui sont en train de faire de la barque. La scène se passe sans doute au printemps ou en été car ils sont en tshirt, ils portent un chapeau et les arbres ont des feuilles vertes. Gustave Caillebotte a peint les feuilles des arbres en faisant des petits points. Pour peindre l’eau, il a fait des petits traits. L’eau est verte parce que la couleur des feuilles se reflète dans l’eau. Il a utilisé plein de verts différents et du blanc. On a l’impression qu’il y a le reflet du soleil sur l’eau grâce aux touches de peinture blanche qu’il a utilisées. Il a voulu imiter une photo.

 Tableau N°6 : « Ouverture lumière », peint par Geneviève Asse en 1973 :

Ce tableau est tout gris avec une petite ligne blanche qui ressemble à une ouverture. L’artiste l’a peint pour donner une impression de lumière. Ce tableau semble magique, on peut imaginer tout ce qu’on veut : un avion qui vole dans le ciel, une coupure au milieu de la toile, une étoile filante dans le ciel, un rayon de soleil au milieu des nuages, du brouillard… Il est très beau.

La classe de CE1

PHOTO 1 Photo 1 MAARTEN VAN HEEMSKERCK Saint Luc peignant Marie, 1550 Photo 2 PAUL VERONESE Persé délivrant Andromède, 1580 PHOTO 3 Photo 3 GEORGES DE LA TOUR Le nouveau-né, 1646-48 PHOTO 4 Photo 4 ANTOINE COYSEVOX statue équestre de LOUIS XIV, 1688 PHOTO 5 PHOTO 5 GUSTAVE CAILLEBOTTE Les périssoires, 1878 PHOTO 6 Photo 6 GENEVIEVE ASSE Ouverture lumière, 1973